Hora fugit utere

Il a fallu arriver à la rivière pour que le cœur et le pas se calment.


Pour enfin entendre les gazouillis des oiseaux et le doux son de l’eau qui coule.
Au séchoir à peaux, des notes de piano s’envolent dans les airs.
Le ciel est bleu. C’est une belle journée de printemps.
Arrivée au cœur de Chevreuse, une petite halte à la boulangerie s’impose.
Quel plaisir de boire son thé au soleil.
La marche reprend par le chemin du prieuré.
Très vite, je rejoins les sous-bois.
Je garde ma doudoune. Le soleil est blanc, la lumière est diffuse.

Premières primevères. Premiers boutons d’or. Premières anémones sauvages.
Je suis le chemin que Jean Racine empruntait enfant pour se rendre aux « Petites écoles ».

Dans une clairière, je rencontre le destin d’un petit prince. Le Roi de Rome.

La nudité des arbres révèle le bourdonnement incessant de petits avions de tourisme au dessus de ma tête, et le rugissement des motos au loin sur les 17 tournants…
Je ne suis pas seule à prendre l’air ce matin.
Des chants d’oiseaux parmi tant d’autres ?
« Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux, regardez les s’envoler, c’est beau »

Je continue ma lente montée vers Port-Royal des Champs.

Arrivée au sommet, les arbres sont pleins de bourgeons.
J’entre dans l’enceinte du Port Royal.

Le cadre est majestueux
La jardin des simples et le verger de poirier anciens sont de pures merveilles.
Je m’attarde dans le carré de jardin médicinal.
Au centre a été disposée une grande pierre de lavenoire creuse.
De cette façon, un point d’eau approvisionne les betites bêtes de mère nature.
Autour des petis bosquets de formes et de couleurs différentes. Lierre, pivone arbustive, euphorbe, lavande, romarin, laurier noble. La consoude, l’arnica ont leur place.

Premier bain de soleil, pieds nus dans le gazon pâqueretté.
Dos à la maison des Solitaires.
Face aux cent marches.
Face à la vallée, à l’abbaye et son vivier qui brille.

Les aventures de Route à Coeur

Michael, un verre de rhum à la main, longe cette belle plage. Le ciel est plein d’étoiles.
Il venait de quitter le Jazz festival d’Antigua. Là-bas.
Une ambiance joyeuse et chaleureuse. La foule, la danse, les chants.
Il avait besoin de se retrouver seul. Il avait besoin de marcher pieds nus. Les pieds dans l’eau.

La musique n’est maintenant plus qu’une rumeur au loin.
Il avance vers la lune, les pieds dans l’eau.
Il se sent bien et admire ce paysage éclairé par la lune.
Il respire le calme de cette douce nuit.
La plage de sable devient galets.
Il entre dans une petite crique où se trouve une unique embarcation.
Elle tourne au gré d’un tourbillon de houle croisée.

Michael reste bouche bée.
Ce phénoméne est incroyable.
A-t’il bu trop de rhum ?
Alors, il décide de rejoindre cette embarcation.
Il nage. Pas très longtemps, ma foi.
C’est une embarcation ancienne tout en bois.

Après deux tentatives, il monte dedans.
Tout est calme. Elle semble abandonnée.

Michael entre dans la cabine ouverte.
Eric sourit et dit « Michael, je t’attendais.
Route à Coeur aussi. »
Je décidais de les prendre pour équipiers et d’embarquer avec eux dans l’aventure.

Chemins occitans

Première pause de l’été dans ce petit village du Livre.
Je chemine avec bonheur avec Peau d’Ane et le Vilain Petit canard,
Je me plonge dans la quête du Graal de Jean-Marie Martin,
Celle du Papier, de l’écriture et du Livre.

 


Quelle joie de rouler par monts et par vaux à vélo,
De se baigner dans les eaux vivifiantes de la rivière!

 

Bientôt la mer !

 

 

 

Le bon air de printemps des Vosges

Une cure providentielle de plein air dans cette belle région authentique et chaleureuse.

 

A deux pas de Paris,

Le granit,

Le vert profond des conifères, le vert tendres des hêtres,

Les tourbières, l’eau qui rigole partout,

Les ballons sur les crêtes,

La neige et jonquilles dans la montée du Reinkopf, des chamois, Continuer à lire … « Le bon air de printemps des Vosges »