De désir de pollen

Tout juste sortie de l’hibernation.

Je puise une bouffée d’optimisme chaque jour avec Satish Kumar.

Je recommence à marcher au gré du vent.

Le nez au ciel, la tête devissée.

Telle une abeille,

De désir de pollen,

En désir de miel.

Je cherche les fleurs de Georgia O’Keeffe..

Mais où sont elles ?

Je croise la tout juste ébauchée fleur de châtaigner,

Des roses asséchées,

Des Géranium empotées,

Primevères et  pensées taillées au cordeau.

Je suis attirée soudain par une musique douce,

puis par les mousseux pétales translucides et délicats,

aux tons lumineux et vibrants d’un kimono de soie.

Le parfum sucré et poudré m’enivre déjà.

Plus je me rapproche du coeur,

Plus je me détends,

la chaleur se diffuse dans tout mon être,

ma peau s’halitueuse,

l’air se densifie comme au sauna,

Goutte à goutte

Mon corps se souvient.

Chemins occitans

Première pause de l’été dans ce petit village du Livre.
Je chemine avec bonheur avec Peau d’Ane et le Vilain Petit canard,
Je me plonge dans la quête du Graal de Jean-Marie Martin,
Celle du Papier, de l’écriture et du Livre.

 


Quelle joie de rouler par monts et par vaux à vélo,
De se baigner dans les eaux vivifiantes de la rivière!

 

Bientôt la mer !

 

 

 

Ecolo How – The retour

De retour  !
Dur atterrissage à Paris. Sous la pluie après une courte escale à Mahé.

Et les semaines très intenses à Madagascar.

Expédition au fin fond du Makay.

 

 

Un périple pour s’y rendre : il y a la mythique Nationale 7 malgache puis tous les autres moyens de transport pour s’y rendre : mazette, toutes les aventures !!!! et nous étions en saison sèche. Je n’imagine pas ce voyage pendant la saison des pluies.

 

Grande nouvelle : je suis rentrée entière !

Transformée.

Toujours en cogitation pour vivre mieux.

Toujours apprendre, progresser et grandir.

 

C’était l’hiver à Madagascar !

Le temps d’hibernation des crocodiles et des feux de camp.

Heureusement les moustiques étaient peu nombreux !

Et les serpents inoffensifs.

Il faut croire que les risques étaient ailleurs !!!

La terreur végétale : le pois Mascate.

Il est présent sous forme de liane et a des gousses aux poils urticants. Il y en a partout.

Il faut avoir un oeil de lynx pour les éviter.

 

Le savon d’Alep manquait de glamour mais il a fait son job. Même avec mes cheveux épais et bouclés.

Zéro pointé pour la goutte d’huile essentielle comme déodorant naturel quand on marine dans son jus du matin au soir.

La solution alternative, m’asperger de produit anti-moustique bio Puressentielles sous les aisselles.

J’ai amèrement regretté les lingettes.

Bonne nouvelle, pour une prochaine fois : Il en existe des biodégradables.

Un conseil : ne jamais partir sans lingettes.

Cela fait tellement du bien au moral quand le soir ; et oui, à 18h, c’est la nuit complète.

Quel contraste avec nos soirées d’été.

Après avoir marché toute la journée le plus souvent, les pieds dans l’eau, puis monté sa tente à la frontale, pouvoir se débarbouiller et sentir bon, c’est tout simplement un pur bonheur.

-)

L’huile de monoï dans les cheveux est une valeur sure pour se faire du bien.

Ce parfum subtil est vraiment apaisant.

Mes mélanges karité huile essentielles ont protégé et cicatrisés ma peau : ah, les épines d’acacia !!!!! ça fait mal !!!!

Ma peau a toujours été bien hydratée.

 

J’ai encore dans la tête : les ciels étoilés , les merveilleux levers et couchers de soleil, les dialectes, des paysages à couper le souffle,  des sourires, des « Comment t’appelles-tu ? ».