Direction l’Eldorado perdu !
Chasse au poids, chasse aux emballages, chasse aux pratiques polluantes.

Nous partons avec 1 sac de 23 kilos maximum : tente, matelas, couette, pharmacie, chaussures de marche, 3 hauts, 3 bas, 3 changes, un contenant vide pour le repas du midi, le nécessaire à lessive : bassine pliable, savon de Marseille, fil et pinces à linge, nécessaire de toilette, appareil photo.
Le plus difficile pour moi concerne les soins d’hygiènes et les cosmétiques.
Je me démaquille matin et soir avec des cotons prédécoupés, j’applique une crème de jour, une crème de nuit. Je fais un gommage hebdomadaire … je chouchoute ma peau.
Lorsque je pars en vacances et spécifiquement sous les tropiques, je pars avec ma réserve d’anti-moustique spéciale zones infectées. J’ai l’habitude de m’en asperger de la tête au pied.
Pour lutter contre les moustiques et réduire mon stress de ne pas utiliser mes produits habituels « qui marchent », j’ai combiné ;
- Vitamine B1 avec Bénerva
- Homéopathie avec
- Huile d’ANDIRONA et huile essentielle d’eucalyptus citronné
- Puressentielle
Pour l’écran total, même combat, je m’en tartine tout le long de la journée sur le visage.
C’est tellement ancré en moi que je ne me suis même pas posée de question de l’empreinte chimique.
Je pars avec un savon d’Alep pour la douche.
Du savon de Marseille pour la lessive.
De la poudre de Sidr et de la poudre de banane pour laver mes cheveux : le savon d’Alep comme shampoing n’est pas une option pour mes cheveux sont épais et bouclés.
Pour soigner mes cheveux : du monoï.
Pour le henné : hum, je le ferai au retour avec une bonne coupe.
Pour ce périple, un bandana me permettra d’être bien coiffée tous les jours. Sans prise de tête.
Du beurre de karité pour remplacer lait hydratant pour le corps,
De l’huile essentielle de Palma rosa comme déodorant.
Je pars aussi avec d’autres huiles essentielles que j’utilise pour mes petits bobos ; immortelle, genévrier, lavande, cèdre d’atlas, géranium….
Du sel pour me brosser les dents.
J’ai le souvenir d’avoir découvert en 2013 à Yakushima, île merveilleuse au large de Kagoshima, le principe de garder ses déchets et de ne marcher que dans le chemin prévu pour nous pour limiter notre impact sur la forêt de la « Princesse Momonoké ».
Quel souvenir !
Une forêt magique avec des cèdres incroyables et des animaux si proches …. J’ai crapaüté dans les alpes et autres endroits du monde mais je n’ai jamais trouvé d’endroits aussi bien préservés jusqu’à aujourd’hui.
Comme nous reviendront avec nos déchets et bien… Adieu tampons, et serviettes jetables. Vu comme cela ….
Bienvenue dans le monde des cups ! Là pour le coup, je trouve cela barbare et pas à la hauteur du confort connu. J’espère sincèrement ne pas en avoir besoin.
Sympa. Késako ?

Dans les dernières recommandations, je découvre le pisse-debout pour les femmes.
J’ai choisi ce modèle et je l’ai testé dimanche en haut de la côte des Gardes : pour les amateurs de la course Paris-Versailles, là où j’ai perdu 5 minutes l’année dernière pour faire pipi.
Je valide ce produit : à 3 mètres de la route, au pied des ronces, je me suis soulagée en toute discrétion. En un temps record.
Je vérifie les câbles et les chargeurs, les piles, les papiers.
Dernière to-do-List avant de me coucher.
Demain est un autre monde !
Coupée du monde pendant quelques semaines.
Je vous raconte mes aventures à mon retour.