Comme la fin d’un enchantement… Continuer à lire … « De nature spontanée »
De nature spontanée
Comme la fin d’un enchantement…
Comme la fin d’un enchantement…
Comme la fin d’un enchantement… Continuer à lire … « De nature spontanée »
Depuis lundi je voulais voir la Seine, comme parfois, je veux voir la mer. Continuer à lire … « Seine de vie »
Un coin « pommé » en Normandie.
Si proche, si loin.
Je m’émerveille.
Hilma af Klint me parle mamalais.
Ma feuille blanche fait écho à
l’instant blanc de Jean-Pierre
Lemaire.
Etincelle de chaleur.
Je souris.
Il a fallu un vol vers Milan pour retrouver la joie, la légèreté et l’esprit de Noël!
le temps des vacances terminé, est arrivée la rentrée, ses rites, ses courses et ses nouveaux rythmes.
Les cartables ont fleuri sur les épaules des petits et des grands.
Je n’ai pas résisté. Le mien est marine. Je le porte avec mon caban : j’ai le sentiment de marcher dans les pas de Samantha Davies.
Sourires, bonnes mines, soleil.
Tournesol, pastèque, muscat, châtaignes et champignons.
Tongs, bermudas, robes d’été côtoient costumes stricts et collants.
Les T-shirts affichent des messages : « I want to be cool », » Be green ».
Entraînée malgré moi, je rentre dans la ronde effrénée.
« Le temps, le temps, le temps et rien d’autre ».
Nouvel agenda, nouvelles routines, nouvelles activités, nouvelles têtes.
Opération rangement, opération piles, opération relooking, opération repas de famille.
Sortir : découvrir l’esprit cabaret du Bal Blomet, écouter la 6ème symphonie de Tchaïkovski.
Le temps m’échappe.
Une escale à Tours me calme. Je m’interroge devant une telle zenitude…à moins de 2 heures de TGV de Paris.
Et oui, il m’arrive de sursauter pour un rien ?
En même temps, avec ce que nous avons vécu… 3 ans déjà … une éternité ?
Quel plaisir de traverser Paris la nuit, d’apprécier ses lumières, ses terrasses…
Cette année, je rate mon Paris-Versailles : j’explose mon record dans l’autre sens.
Folle de rage, je me console avec ma médaille qui vaut maintenant tout l’or du monde.
Enfin, rien ne vaut un long week-end pour,
Remettre les pendules à l’heure, marcher en forêt, découvrir le givre du matin, contempler les couleurs magnifiques de l’automne, respirer, chanter, musarder sur un marché, boire une boisson chaude réconfortante dans son canapé, faire des gâteaux avec des fruits confits, des fruits secs, des noix et des épices, de feuilleter des magazines pour dénicher des idées de décorations pour les fêtes.
Retrouver le goût des choses.
Revenir et écrire ces quelques mots.
Tu es parti brutalement
De l’autre cote de l’océan.
Je suis triste parce que je suis
Far away from Home.
Je me souviens.
Tu m’as vu grandir.
Tu me ressemblais.
Tu étais ma seule famille.
Tu étais là.
Je ne suis pas ce soir,
Avec tous les nôtres,
Parents, alliés et amis,
A danser et à chanter pour et avec toi.
Je ne serais pas là,
Demain à Morne à l’eau pour un dernier adieu.
Je me souviens du mystère du groska et de la flute
Au crépuscule mêlé au chant des grenouilles
Sur les hauteurs de la Soufrière,
De tes lunettes et de ton sourire moqueur…
Je te souhaite bon voyage.
Adieu blanquette de Limoux,
Bonjour Sangria, Banyuls, tapas et moustiques !
Le plaisir de se perdre dans les rues fleuries,
De trotter jusqu’à la dernière plage.
De plonger dans cette mer qui timidement clapote.
Je suis assise sur un banc face à la Marina.
Il est midi.
Le ciel et la mer sont bleu Azur.
Il y a un vent doux et constant pour partir vers les îles bien heureuses.
Le temps d’avitailler, de terminer les dernières démarches à la capitainerie…
Il est temps de larguer les amarres !
Cap sur l’ Etoile du sud .
Dans le sillage d’André Derain, d’Henri Matisse et de Zao Wou-Ki !